De récents travaux ont montré que les populations suisses d’ombrecommun venaient se reproduire sur les afiuents français de l’Arve.Ce qui se passe ainsi en termes de fonctionnement des populationsaquatiques dans la zone transfrontalière nécessite une coordinationet une gestion concertée de part et d’autre de la frontière.Le projet doit décrire à l’échelle du bassin les déplacements et les habitatsde cinq espèces piscicoles. Les poissons marqués individuellementapporteront des données qui seront compilées via une base dedonnées SIG et confrontées aux données existantes du compartimentphysique a(n de caractériser les habitats utilisés par ces poissons.Le but (nal est d’identi(er les « points noirs » de la connectivité surle bassin Arve-Rhône genevois et de développer un outil d’aide à ladécision, créé de manière collaborative avec les partenaires et gestionnairesfrançais et suisses, pour permettre de hiérarchiser les obstaclesà la continuité écologique et proposer une gestion concertéesur l’ensemble du territoire.