Les 3 volontaires participeront au projet d'accompagnement international au Guatemala.L'accompagnement protecteur non-violent consiste en une présence internationale auprès de personnes, groupesde personnes ou organisations civiles qui travaillent en faveur des droits humains, et étant potentiellementou effectivement l'objet de violations de leurs droits. L'accompagnement répond à une demande formulée par lapersonne ou le groupe menacé, s'inscrit dans le cadre de la législation du pays, et respecte les principes de non-ingérencedans les activités menées par les accompagnés et d'impartialité face aux différentes parties en conflit.Les volontaires partageront leur mission entre :- L'accompagnement aux témoins des massacres du début des années 80 ayant posé une plainte pour actes de génocide. Les témoins sont au nombre de 120, répartis dans 23 communautés rurales.- L' accompagnement à des organisations ou des activistes menacés du fait de leur travail dans la défense des droits de l'homme.La mission du volontaire est de :- Dissuader : sa présence physique auprès de la personne accompagnée doit avoir un rôle dissuasif, et donc permettre de limiter les menaces et intimidations.- Documenter : il doit observer les éventuelles violations des droits de l'homme et les documenter.- Divulguer : il doit permettre à la structure d'accompagnement de transmettre l'information au niveau national et international afin de dénoncer les éventuelles violations et ainsi de permettre la réalisation de lobbying politique si le cas le justifie.Les accompagnateurs, en tant que ressortissants étrangers, sont à l'abri des menaces dans la mesure où les personnes qui commettent des exactions ne tiennent pas à attirer l'attention de la communauté internationale. Les programmes d'accompagnement sont tolérés par l'Etat guatémaltèque depuis 1985 et reconnus dans de nombreux textes comme les Acccords de Paix de 1996. Une atteinte à l'intégrité physique d'un accompagnateur compliquerait très sérieusement les relations que le Guatemala possède avec les pays d'Europe et d'Amérique du Nord. Cela ne s'est strictement jamais produit.Aussi, dans la mesure où ces mêmes ressortissants étrangers peuvent témoigner et lancer une action urgente à l'échelle internationale en cas de violation des droits, les acteurs sociaux locaux qu'ils accompagnent se retrouvent du même coup protégés.Les accompagnateurs ne sont en aucun cas des boucliers humains. Ils sont des facilitateurs de la résolution non-violente des conflits et ouvrent un espace de travail aux acteurs civils en faveur d'un État de Droit. Depuis que ACOGUATE accompagne des activistes Guatemala, aucun d'entre eux au Les accompagnateurs ne sont en aucun cas des boucliers humains. Ils sont des facilitateurs de la résolution non-violente des conflits et ouvrent un espace de travail aux acteurs civils en faveur d'un État de Droit. Depuis que ACOGUATE accompagne des activistes Guatemala, aucun d'entre eux au est d'abord garantie pour l'accompagnateur : près de 450 accompagnateurs sont déjà partis avec ce programme et aucun n'a subi d'attaques physiques, ni de pressions morales. La sécurité n'a été inquiété physiquement ou moralement. La protection n'est valable que dans la mesure où elle physique et mentale dans laquelle évolue les accompagnateurs -au même titre que les accompagnés- est une priorité permanente pour l'organisation d'envoi et l'organisation d'accueil : Il existe des "guides de sécurité" systématisant les règles, les accompagnateurs sur le terrain sont en contact constant avec l'équipe de coordination de l'organisation d'accueil, les accompagnateurs travaillent toujours en binôme.